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"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
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Sørbyen, c'est un recueil de complaintes d'un éternel inadapté ; la pause clope tranquille se fait seul : netra tourne le dos à la ville et son accoutrement fait tâche dans ce paysage neigeux. La musique est à l'image de la pochette : plus calme, certes, mais à part, aliénée et on ne s'y sent jamais chez soi. Le trip-hop ne transmet aucune chaleur ; le black metal est souvent accompagné de chants folk mais déprime encore plus ; la techno ne donne pas envie de bouger. La douleur est viscérale... Jordan Vauvert
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Si "enfant" vient du latin "infans" ou "[celui] qui ne parle pas", alors The Grand Contraction, deuxième opus de The Foetal Mind, est un vrai retour en enfance : mis à part "Big Crunch", toutes les pistes sont instrumentales. Par ailleurs, le quartette français joue tout avec ce qui lui passe sous la main, il prend des risques en oubliant la peur de trébucher : en plus du doom metal, il combine metal classique avec black metal atmosphérique et blackgaze avec un talent assez unique. Audacieux ! Jordan Vauvert